Communauté apostolique Saint-François-Xavier

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Sa présence au quotidien

chapelle Rueil

Nous ne pouvons pas partir au synode des jeunes en octobre mais nous souhaitons partager notre expérience cette année et redire à l’Eglise l’importance du dialogue entre les générations, l’importance d’apprendre à vivre ensemble, et l’importance de la foi au quotidien. Nous sommes conscients de la chance que nous avons de pouvoir vivre notre foi tous les jours et publiquement, et espérons que chaque jeune puisse trouver un endroit où s’exprimer, où prier et surtout où prier ensemble, car la foi chrétienne se vit à plusieurs et que nous avons besoin de nos frères pour avancer sur le chemin de Dieu.

Joseph, Marie-Victoire et Madeleine (étudiants au CMD)

Lire ce témoignage en entier

Dieu est jeune ?

DieuJeuneAux devantures des librairies, un titre a pu retenir notre attention : « Dieu est jeune » signé pape François. 

Surprenant ? Le premier testament est plutôt sensible à la sagesse de l’âge, mais on y trouve l'histoire du jeune Joseph, le préféré de Jacob, ou celle du vieux Samuel, obligé de quitter les standards de référence qui lui avaient fait oindre Saül pour découvrir le jeune David, celui qu’on ne pense pas à lui présenter. Et voici Samuel obligé de déplacer son point de vue pour adopter la posture d’un Dieu qui « regarde au cœur », libre de nos conventions[1]...  Quant à l'Evangile, il présente un adolescent de 12 ans qui dialogue avec les docteurs de la Loi, "Dieu lui-même jeune ensemble qu'éternel", selon les mots de Charles Péguy !

Si le « jeunisme » est vain parce que porteur d’illusion, loin de la vérité, pourtant, l’affirmation « Dieu est jeune » nous invite fermement à nous offrir au mouvement et à la dynamique de l’Esprit, à écouter le jeune qui est en chacun et à donner la parole aux jeunes qui nous sont confiés. À les entendre enfin. Cette rubrique leur est ouverte !

Sabine Laplane

 

[1] À lire, l’ensemble du numéro de Christus n°258, L’esprit de jeunesse, avril 2018.

Marie, la première en chemin

Marie Mere de lEgliseNous fêtons le don de l’Esprit le dimanche de Pentecôte et le lundi de Pentecôte, nous revenons au temps dit « ordinaire ». En instituant en ce jour la "mémoire" de Marie Mère de l’Eglise pour commencer ce temps ordinaire, le Pape François nous donne Marie comme guide. Il nous rappelle que « Marie a commencé sa propre mission maternelle au Cénacle, priant avec les Apôtres dans l’attente de la venue de l’Esprit Saint. »

Marie n’est-elle pas celle qui a su accueillir en elle le don de l’Esprit Saint et le faire fructifier ? Qui a su aussi s’ouvrir à la nouveauté qu’Il suscite en chacun ? Qui l’a écouté tout au long de son existence ?

Puisse Marie, notre mère à chacun, nous guider sur ce chemin de la vie dans l’Esprit, cette vie faite de l’ordinaire des jours et de ses multiples occupations et préoccupations. Que ce temps « ordinaire » se colore des 7 dons de l’Esprit et que nous les laissions fructifier en nous, faisant pour cela ce qui dépend de nous.

Comme le colibri, faisons notre part et chantons :

La première en chemin, Marie tu nous entraînes, à risquer notre "oui" aux imprévus de Dieu….
Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de foi, ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu.

Véronique Bizouard

Sur le chemin d'Emmaüs

Arcabas - les pélerins d'Emmaüs

Un retournement…

            Un passage…

                       Une pâque !

Deux disciples quittent Jérusalem et font route vers un village appelé Emmaüs. Ils sont perdus car l’événement qu’ils viennent de vivre est vraiment incompréhensible. Leurs visages sont penchés vers la terre. Ils ne peuvent plus lever leurs regards vers le ciel. Ils ne peuvent même plus tourner leurs regards vers l’inconnu qui se joint à eux. Et pourtant, c’est Lui qui va les amener à retrouver l’espérance, chemin faisant. Reprenant les Ecritures, Il donne sens au don de sa vie sur la Croix : « Ne fallait-il pas que le Christ souffrit cela pour entrer dans sa gloire ? » Luc 24, 26

La fraction du pain vient alors éclairer la route : passage des ténèbres à la lumière, du « visage sombre au cœur brûlant » (Sœur Jeanne d’Arc), du visible à l’invisible…

Le Christ ressuscité se dévoile à Emmaüs, nous poussant à la folie de la foi : croire sans voir ! Nous sommes ainsi appelés, à la suite des disciples, à passer par la Porte : Christ ressuscité vivant en nos cœurs.

 

Alexandra Héliot

Espérer

au dos de la pancarte indiquant le col de l'Echelle, à la frontière de l'Italie, un signe de bienvenue« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. » (Is 9, 1) La lumière de Noël brille déjà, fragile et frêle. Il nous arrive par moments de la pressentir, nous aimons la chanter mais nous demandons des yeux de prophète pour la discerner plus fermement au milieu des tensions et des violences qui nous bouleversent. Madeleine Daniélou  osait écrire : « L’apôtre est une brèche ouverte à l’amour divin qui assiège le monde » … Dans l’humilité de la nuit de Noël, voici le Prince de la Paix qui veut faire irruption dans nos vies, tout près de nous, avec nous, et qui, dans la discrétion,  nous invite à travailler avec Lui, en apôtres fortifiés par son espérance. L’Enfant de la crèche peut nous ouvrir les yeux !

Caroline Nicolle

Lire la lettre de Noël de la Communauté

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