Etudes brillantes, sportif confirmé, diplômes à la clé, carrière assurée, beaucoup d'amis bien placés… bref, un bon C.V. !
Dans cette trajectoire bien "huilée", surgit l'inattendu de Dieu à travers la rencontre de l'autre, l'autre qui dérange, l'autre qui attire…
En effet dans sa chambre d'étudiant François cohabite avec Pierre Favre et un certain Ignace de Loyola. On sait peu de choses de leurs relations, mais ce qui est sûr c'est qu'au bout de quatre ans de face à face, François décide de suivre Ignace dans son désir « de gagner les âmes à Dieu ».
« J'ai ouï dire à notre grand mouleur d'hommes, Ignace, que la plus rude pâte qu'il ait jamais maniée, c'était au commencement ce jeune François-Xavier, duquel Dieu s'est servi plus que tout autre sujet de notre temps… »
A travers Ignace, c'est le visage du Christ et son appel qui a touché François : « A quoi sert à l'homme de gagner l'univers s'il vient à perdre son âme ? » (Mt 16,26)
Cette amitié, cet appel reconnu, cette mission du service de l'Évangile se scellent dans le vœu que les sept premiers compagnons prononcent le 15 août 1534 à Montmartre, vœu qui les consacre à la suite du Christ Apôtre et les rend disponibles au service de l'Église…