Juillet s’ouvre sur les vacances scolaires qui, en France, rythment les saisons du pays.
Que nous soyons nous-mêmes en vacances ou non, que nous ayons prévu stages, retraite ou pèlerinage, seuls ou en famille, nous portons tous le désir que Juillet nous offre des espaces de respiration, ces moments que nous organisons à l’avance et tous ceux qui savent nous surprendre.
Des fenêtres s’ouvrent dans nos vies : c’est le moment d’écarquiller les yeux, de nous laisser étonner tout à coup, même dans la banalité de nos jour. Profondeur d’une nouvelle perspective.
Joie d’être en vie au petit matin d’une nuit peut-être un peu chaude si nous sommes en ville.
Beauté de certains gestes humains, comme invitait Jésus à les voir devant la veuve et son obole au temple :
l’effort écologique de celui qui calcule l’impact carbone de ses déplacements,
le dévouement de ceux qui encadrent des camps d’ados,
le zèle de ces jeunes inscrits aux JMJ de Lisbonne qui ne se contentent pas de la perspective d’un temps amical mais qui s’y préparent comme à une rencontre de l’étranger et de l’Autre, autant d’occasions d’action de grâce.
Sans oublier les marches en pleine nature, les temps sportifs et la délicieuse perspective d’une chaise-longue pour renouer avec la lecture,
celle de jouer ou d’écouter de la musique,
la chance enfin de ces longues soirées d’été ouvrant au rêve, aux souvenirs ou à la méditation...
Pour ces rêves ou ces réalités, merci Seigneur !
Odile Guillot
