« L’eau ne coule plus chez nous ! La source serait-elle tarie ? »
Arrêtant toute activité en cours, nous escaladons la colline, jusqu’à une grotte ; il faut se baisser au sol pour entrer, et faire silence.
Alors nous pouvons entendre le bruissement de l’eau. La source est toujours vive, il suffira alors de réparer le raccord vers le hameau !
Puissions-nous cet été quitter nos activités dispersées pour chercher ce qui désaltère vraiment. Le regard vers les hauteurs et les pieds sur terre. Et favoriser le silence intérieur. Alors nous pourrons comme le prophète Elie entendre « dans le bruissement ténu de la brise légère », le Dieu qui vient irriguer nos vies. Et devenir les canaux de la grâce.
Emmanuelle Chenu