« Soyez toujours joyeux ! », dit St Paul aux Phillippiens (Ph 4, 4) et, dans l’épître aux Galates, il parle de la joie comme d’un fruit de l’Esprit (Ga 5, 22). Il ne s’agit pas d’une joie béate, mais d’une joie qui vient de la conscience que le Seigneur est à l’œuvre au cœur du monde et au cœur de notre cœur.
Cette joie-là peut être compatible avec la souffrance. Mais nous avons aujourd’hui bien des raisons de nous réjouir :
nous venons de célébrer la résurrection de Jésus, lui, « l’ainé d’une multitude de frères », il nous ouvre le chemin de la Vie et témoigne que la mort n’aura pas le dernier mot car l’amour est plus fort que la mort.
Joie ! C’est justement le premier mot que notre nouveau pape François a voulu prononcer lors de son homélie de la messe des Rameaux « La première parole que je voudrais vous dire : joie ! Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement ! Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une Personne : Jésus qui est parmi nous ; elle naît du fait de savoir qu’avec lui nous ne serons jamais seuls ».
Message d’un pape venu du « nouveau monde » et dont le monde attend qu’il inaugure une ère nouvelle pour l’Église. Comme il nous l’a demandé prions pour lui, pour l’Église et pour que tout homme recherche la fraternité, source de joie.
Odile Guillot